Vous allez passer une IRM

IRM ou imagerie par résonnance magnétique

IRM veut dire Imagerie par Résonance Magnétique.

Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un gros aimant. L’IRM est un procédé qui utilise simplement le fait que le corps est composé à 70% d’eau. Les molécules qui composent celle-ci sont soumises à un champ magnétique, émettent des signaux qui sont ensuite captés puis convertis en images grâce à un système informatique.

L’IRM permet une étude approfondie de nombreux organes. Elle est utilisée pour l’étude du cerveau, du cou, des articulations, du rachis, des muscles, du sein, de l’abdomen, du pelvis, du cœur et des vaisseaux. L’IRM permet de détecter certaines anomalies qui ne sont pas visibles sur les radiographies simples, sur l’échographie et même sur un scanner.

À votre arrivée, on vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions ; le plus important est de signaler que vous n’avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni d’élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête.

Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devrez enlever. Vous ne garderez aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, dans un casier, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport..) et votre téléphone portable.

Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l’examen. Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel pour la plupart des appareils, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous communiquerons avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l’on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l’examen.

Vous resterez en moyenne 15 à 30 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. À cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d’un moteur de bateau ou d’un tam-tam, pendant ce qu’on appelle une séquence.

Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude.

Que ressentirez-vous ?

L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable.

Un sentiment de malaise par crainte d’être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l’aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d’accueil, afin que l’on vous prenne particulièrement en charge.

Une injection pour une IRM : comment et avec quels risques ?

Le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium.

Si une injection est prévue, on vous demandera le plus souvent de faire pratique, au préalable, un dosage de votre fonction rénale

Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d’allergie sont tout à fait exceptionnelles (Un seul cas en France en 13 ans).
Exceptionnellement en cas d’insuffisance rénale grave peut survenir une Fibrose Systémique Néphrogénique (FSN). C’est la raison pour laquelle on peut demander un dosage de votre fonction rénale.

La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.

Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

Quels sont les autres risques ?

Il n’y a pas de risque biologique connu.

Le port d’une pile (pacemaker), d’une valve cardiaque, ou de tout élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constitue un facteur de risque majeur (risque de décès, de cécité).

Résultats

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen, il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

Dois-je apporter quelque chose pour l’examen ?

Il est très important de vous munir de vote ordonnance, de vos précédents examens d’IRM, ainsi que de tout autre examen radiologique ou biologique, si vous en avez car il est toujours intéressant de comparer les images à plusieurs années d’intervalle.
Si vous devez également apporter un produit de contraste, cela vous sera indiqué à la prise de rendez-vous.

Y a-t-il des précautions à prendre ?

Contrairement au scanner, l’IRM n’utilise pas de rayons X. C’est un examen non irradiant et indolore, l’IRM ne présente aucun risque pour la santé du patient. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun sauf spécification contraire, vous pouvez prendre vos médicaments habituels.

Il est important de nous communiquer :

  1. Vos antécédents en particulier cardiovasculaires et rénaux
  2. Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être
  3. Si vous avez eu un tatouage récemment (moins d’une semaine)
  4. En cas de claustrophobie : nous en faire part dés la prise du rendez-vous pour qu’une prise en charge adaptée soit prévue. Une préparation peut vous être prescrite par comprimés, la veille et le jour de l’examen : consultez votre médecin traitant qui pourra vous prescrire une pré médication.
  5. Si vous avez un terrain allergique en cas de nécessité d’injection de produit de
    contraste
  6. Vos bilans sanguins récents en particulier les dosages de la créatininémie uniquement si vous souffrez d’insuffisance rénale sévère.